Istanbul, l'autre côté, par Ayhan Geçgin (Le Monde diplomatique, août 2016)
La censure à laquelle recourt de plus en plus fréquemment le
gouvernement turc porte le plus souvent sur des œuvres considérées comme
blasphématoires ou immorales, ce qui laisse un champ assez vaste à son
intervention. Pourtant, l’édition de romans ne témoigne d’aucun
ralentissement, et de nombreux écrivains parviennent à refuser le plus
sournois des interdits, l’autocensure.