Internationalisation croissante des guerres du Proche-Orient, par Cécile Marin (Le Monde diplomatique, novembre 2016)
Ce schéma met en lumière la diversité des soutiens internationaux, et
non les oppositions (celle de la Turquie aux Kurdes de Syrie, par
exemple). Il fait apparaître l’escalade militaire, le paradoxe de
certains soutiens communs (Iran et États-Unis en Irak) et l’ambiguïté de
certaines positions, comme celle des pays du Golfe. Derrière le soutien
de ceux-ci à l’opposition syrienne planent des soupçons d’aides
indirectes, voire directes, aux djihadistes les plus radicaux et même au
groupe État islamique, comme l’indique un courriel de Mme Hillary
Clinton daté d’août 2014.
