Les entreprises européennes ont dû payer aux États-Unis un pactole de
plus de 40 milliards de dollars (38,5 milliards d’euros) ces dernières
années. La justice américaine les accuse
de ne pas respecter les sanctions décidées par Washington (et non par
les Nations unies) contre certains États. Le droit devient alors une
arme pour absorber ou éliminer des concurrents.