«On a tendance à ne parler des immigrés que sous l’angle du fait divers
ou du misérabilisme, à ne les voir que comme des agresseurs ou des
victimes», observait en 1988 Robert
Solé, journaliste au Monde. Trente ans plus tard, la remarque n’a rien
perdu de sa pertinence. Et sa validité dépasse largement les frontières
françaises.