miércoles, 29 de junio de 2016

Ni pause ni doutes pour les partisans d’une Europe fédérale, par Antoine Schwartz (Le Monde diplomatique, septembre 2014)

Ni pause ni doutes pour les partisans d’une Europe fédérale, par Antoine Schwartz (Le Monde diplomatique, septembre 2014)

 « Le grand problème n’est pas les europhobes, explique Mme Emma Bonino,
ancienne commissaire européenne et ancienne ministre des affaires
étrangères italienne. Ce sont les indifférents, les euroapathiques, qui
forment la grande majorité. Ce sont eux qu’il faut ramener à l’Europe.
Ce qui me préoccupe, c’est la timidité des réponses des proeuropéens. Il
faut défendre l’Union, et même assumer la nécessité d’aller plus loin
dans l’intégration. » Mme Bonino propose ainsi une « fédération légère »
autour de quelques secteurs-clés (affaires étrangères, défense,
recherche), mais pas de « super-Etat ». Le cheminement de cette « union
sans cesse plus étroite » promise par les traités est décidément
sinueux.