Les conflits qui ravagent le Proche-Orient ont jeté des centaines de
milliers de personnes sur les routes de l’exil. Si les pays frontaliers,
comme le Liban, assurent le gros de
l’effort d’accueil, les États de l’Union européenne sont également
sollicités au nom du droit d’asile. Mais leur réponse varie selon les
capitales et est souvent parcimonieuse. La Commission a tenté en vain
d’organiser une réponse coordonnée des Vingt-Huit. Sur le terrain, les
associations se mobilisent.