sábado, 4 de marzo de 2017

Trois pauvres juges…, par Claude Julien (Le Monde diplomatique, juin 1992)

Trois pauvres juges…, par Claude Julien (Le Monde diplomatique, juin 1992)

 La République était morte, et tous ceux qui l’avaient servie, ou qui
s’en étaient servis, ne la pleuraient pas. Comme un seul homme, la haute
fonction publique, l’armée, la police,
l’Université, la presse, etc., s’inclinaient, se couchaient. Sous peine
de se disqualifier, une « élite » doit savoir faire preuve de « réalisme
», et ce réalisme-là lui disait, à elle, que tout était perdu.
Opportunisme ? Fi donc !