Depuis le milieu du XIXe siècle, les journaux radicaux se multiplient en
France au nez et à la barbe de l’État. Incapable de juguler cette
propagation, le pouvoir fait voter une
loi, le 29 juillet 1881, qui, tout en proclamant la liberté
d’expression, abandonne les médias (mais aussi l’imprimerie,
l’affichage, l’édition, le colportage) à la tutelle des patrons de
presse.