Les dessous de l’industrie pharmaceutique, par Quentin Ravelli (Le Monde diplomatique, janvier 2015)
4 millions d’euros de « bonus de bienvenue » pour le nouveau directeur
général du groupe pharmaceutique Sanofi, nommé jeudi 19 février : la
nouvelle a fait jaser jusqu’au gouvernement, pourtant peu habitué, ces
derniers temps, à rabrouer les patrons. La prime a été accordée « en
contrepartie des avantages auxquels il a renoncé en quittant son
précédent employeur » plaident les porte-parole du groupe, qui a
supprimé quatre mille postes depuis 2009. Suivant la trace de la
Pyostacine, un des médicaments fabriqué par la firme, Quentin Ravelli
montrait en janvier dernier que « la frontière est mince entre les
dysfonctionnements et les pratiques routinières ».
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