Pétrole et paranoïa
Et l’éclair vint au génie. C’est en pensant très fort à l’Iran et au Venezuela que l’éditorialiste du New York Times Thomas Friedman conçut en 2009 la « Première Loi Pétropolitique » — exigez les majuscules : « Dans les Etats riches en pétrole, le prix du brut et les libertés varient toujours en sens inverse (1). » Attention, précise Friedman, une physique particulière s’applique aux gentils pays où ses livres s’écoulent par brouettées. « Le Royaume-Uni, la Norvège, les Etats-Unis, par exemple, échappent à la Première Loi Pétropolitique. »
