Afrique, enfer et eldorado
Afrique, enfer et eldorado
Afrique, enfer et eldorado
Qui l’eût cru ? L’Afrique est à la mode.
Derrière l’enthousiasme de Jacques Attali ou d’Anthony Blair se cache,
on l’aura deviné, la promotion d’intérêts purement économiques. Dans
le même temps, les Etats africains se désendettent, retrouvent des
marges de manœuvre. Si les classes dirigeantes n’ont d’autre boussole
que les exigences de la mondialisation libérale, les mouvements sociaux
se développent, les revendications démocratiques prospèrent. Ces
remous dessineraient-ils les premiers traits d’une Afrique proprement
africaine ?