Les fausses nouvelles, de l’anglais « fake news », engloutissent la
démocratie. Telle est la récente conclusion tirée par le camp des
perdants de 2016, qui rassemble les
déçus du Brexit, des élections américaines et du referendum italien. Un
raisonnement valable, à condition d’identifier les vrais responsables de
ce naufrage, intimement lié au développement du capitalisme numérique.